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RuinartDom Ruinart Blanc de Blancs 2013 Bouteille (0.75L) | Étui Seconde Peau
2013 est le 28ème millésime de cette cuvée d’exception, créée en hommage à Dom Thierry Ruinart. Dom Ruinart Blanc de Blancs 2013 avec étui Crayères est un grand vin de champagne. Il y a dans cette cuvée la fraicheur aromatique du Chardonnay, signature de la maison. Alliée au temps, elle s’exprime ici avec encore plus de profondeur, d’amplitude et de complexité. « La sortie d’une cuvée Dom Ruinart est une occasion rare de découvrir l’empreinte d’une année dans un grand Blanc de Blancs. 2013 est marquée par une vendange très tardive apportant plus de fraîcheur et des arômes toastés renforcés par un vieillissement sous liège. » – Frédéric Panaïotis, Chef de Caves de la Maison Ruinart
Le millésime 2013 : L’année 2013 est marquée par un hiver et surtout un printemps tout aussi pluvieux que frais. Si aucun dégât de gelée de printemps n’est constaté, la température sur les six premiers mois de l’année est la plus basse enregistrée depuis 20 ans (7,7°C comparée à une moyenne décennale de 10°C). Le cycle a donc démarré lentement : le débourrement affiche 13 jours de retard et la floraison 21 jours !
La météo estivale est heureusement plus clémente, bien ensoleillée, avec des températures dans la moyenne et un bon équilibre hydrique. Le mois d’août est plus de 60% plus sec que la moyenne décennale (27 mm vs 72 mm), ce qui permet de conserver un état sanitaire optimal. La pression orageuse soutenue fin juin et fin juillet, ainsi que des conditions automnales en septembre et octobre, inquiètent à nouveau nos vignerons jusqu’à la vendange. Celle-ci débute le 30 septembre, avec 20 jours de retard par rapport à la moyenne décennale.
Le choix judicieux des dates de vendanges a encore une fois été clé pour récolter ces raisins à pleine maturité : l’état sanitaire pouvait se dégrader rapidement, et les journées raccourcissaient et se rafraîchissaient de plus en plus. Mais la bonne résistance du chardonnay aux attaques du botrytis lui ont permis d’atteindre une maturité optimale avec un bon équilibre entre la maturité technologique (sucres, acidité totale) et la maturité physiologique, idéal avec ces vendanges plus tardives.
La robe est d’un jaune d’or intense avec des reflets verts, aux nuances argentées qui témoignent de la jeunesse du vin, soutenue par ce millésime tardif.
Au nez
Le nez décline un répertoire complexe dont la fraîcheur est particulièrement remarquable. Il s’ouvre sur des arômes toastés très francs, avec des notes de fruits secs évoquant l’amande et le blé mûr, aux nuances pâtissières. Les parfums d’agrumes (pamplemousse, zestes de citron, bergamote) et de fruits juteux acidulés (fruit de la passion, mangue) sont intenses et soulignent la fraîcheur du vin. Ils se mêlent harmonieusement à des senteurs de fleurs de printemps (iris, jacinthe) et à un registre plus minéral et poudré qui rappelle la craie, complété par des notes délicatement fumées.
En bouche
En bouche, Dom Ruinart se distingue par son architecture rectiligne et ciselée, soutenue encore une fois par la fraîcheur cristalline du vin, en parfaite harmonie avec celle du nez. La palette aromatique présente dans son ensemble, s’affirme avec intensité et précision. Les arômes d’agrumes trouvent en particulier un prolongement dans des parfums d’épices toniques et fruités dont les notes poivrées (poivre blanc, poivre Sil Timur) portent l’allonge du vin.
Un service à une température de 10 à 12°C, dans de grands verres à dégustation de type Lehmann 45cL Jamesse, ou des verres à vin blanc en sublimeront la complexité. Les saveurs du millésime 2013, alliées à une intense fraîcheur, offrent de nombreuses perspectives d’accords qui mêlent savoir-faire et modernité : comme une royale de panais, crème et chips de châtaigne, oseille, dés de poire OU Huître fraîche, mousseline de chou-fleur, graines de sarrasin OU encore Un turbot de Monsieur Mure, sauce champagne, gomasio et algues nori.
À servir entre 10 et 12 °C.
Son potentiel de vieillissement peut aller jusqu’à 10 ans et bien plus en fonction des conditions de stockage.
100% Chardonnay issu de grands et premiers crus, 70% de la Côte des Blancs (Le Mesnil-sur-Oger, Avize, Chouilly, Bergères-lès-Vertus) et 30% de la Montagne de Reims (Verzenay, Sillery, Taissy, Villers-Marmery).
• Vendanges manuelles
• Fermentation alcoolique en cuves inox thermorégulées
• Fermentation malolactique
• Tirage liège
• Entreillage manuel
• Minimum 9 ans de vieillissement sur lattes
• Dégorgement manuel.
Le tirage sous liège :
Si après le tirage, les levures consomment rapidement l’oxygène enfermé dans les bouteilles, des échanges faibles et lents entre le gaz carbonique qui s’en échappe et l’oxygène qui y entre, s’effectuent tout au long du vieillissement. Un contact d’autant plus critique que sur un temps long, cette entrée d’oxygène modifie significativement le profil organoleptique du vin, altérant la fraicheur aromatique recherchée par la Maison Ruinart, a fortiori pour un Blanc de Blancs vieilli dix ans en cave. La maitrise de ces échanges gazeux sont essentiels pour aboutir à l’élaboration du vin recherché.
Dom Ruinart 2010 marque une étape majeure dans le contrôle de ces échanges, avec le retour d’une pratique autrefois en usage : le tirage-liège. À la fin des années 1990, guidé par une intuition, le chef de caves décide de laisser vieillir sous liège une partie de la production des flacons de Dom Ruinart 1998. Au lieu des capsules métalliques communément utilisées, il opte pour des bouchons de liège. Puis il laisse comme à son habitude, le temps faire son oeuvre. En 2008, à la dégustation, la différence est significative : les flacons bouchés liège donnent des vins plus tendus avec une couche de complexité supplémentaire. Certes, ce matériau est poreux, mais sur une longue durée, demeure formidablement stable. Plus que la capsule métallique qui laisse de l’oxygène passer de manière constante et régulière tous les ans.
La preuve est faite, le paradigme a changé. Les prochaines cuvées Dom Ruinart profiteront de cette connaissance. Science, expérimentation et tradition s’accordent sur un matériau aussi noble qu’écologique puisqu’il a la capacité après une première levée, qui a lieu 23 ans après la plantation, de se régénérer entièrement tous les neufs ans.
Extra Brut 5,5 g/litre
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